11 août

Philippine Lavrey

Et ne jamais oublier l’essence de l’artistique. » Une sagesse et une authenticité auxquelles ses aînés sont sensibles. En 2019, Philippine Lavrey remporte un challenge organisé par Matt Pokora et, là aussi, est invitée à ouvrir tous les concerts de la tournée de ce dernier. Sur l’impressionnante scène de Bercy, elle ne se démonte pas et teste ses propres compositions.

Cette expérience mémorable lui donne des ailes. Elle multiplie les opportunités et écrit pour les autres, signant notamment le morceau « Si je m’en allais » sur le dernier album de Slimane, et le morceau « Jamais baisser les yeux » sur le dernier album de Jenifer. Au même moment, elle rejoint Parlophone (Warner Music France) et fait la rencontre de Benson Boone, promesse de la pop américaine. Elle partage avec lui la ballade de l’hiver 2023, « In the Stars » – un titre resté 2 mois dans le top 10 du classement général radio français, et autant de temps dans le top 10 Shazam France. C’est désormais plus assurée et mature que Philippine Lavrey se lance dans un premier projet solo à venir ; des chansons pop-folk organiques, écrites au cordeau, parfaitement alignées avec ses talents de musicienne. « J’ai vécu ce que je devais vivre, y compris des moments difficiles. Aujourd’hui, j’ai grandi, je vais mieux. »

En témoigne le premier single tiré de son projet à venir, « Tomber en amour », qui joue sur les mots, entre l’expression québécoise et le vocabulaire de la rupture. « L’amour ne suffit pas toujours, et il ne faut pas attendre de se détester pour partir… », glisse Philippine Lavrey. Partagé entre mélancolie et espoir, tendresse et douce ironie, « Tomber en amour » met en relief le timbre intemporel de l’artiste,
son jeu de guitare folk, sans en oublier pour autant la pop attitude des arrangements. « Même si on prétend faire de la variété française, le piano ou la guitare doivent prendre la première place », affirme Philippine, consciente qu’une bonne chanson se défend aussi dans sa version la plus épurée. En cela,
elle s’inscrit dans le sillage de ses modèles, de Vianney à John Mayer, de Taylor Swift à France Gall, de Miley Cyrus à Ben Mazué. Mais sans oublier sa singularité, cultivée depuis l’enfance, celle d’une musicienne accomplie qui assume autant sa passion de la chanson française que son amour pour une
pop aux multiples promesses… À son image !

Philippine Lavrey

C’est une voix à part, où le grain folk se marie au velours pop, où les mots n’en résonnent que plus fort. Autrice, compositrice et instrumentiste, Philippine Lavrey fait partie des jeunes chanteuses actuelles les plus prometteuses. Parce que sa curiosité ne lui a jamais rien interdit, et que son talent ne cesse de dévoiler de nouvelles facettes.

Tout a commencé au Havre, il y a une vingtaine d’années. La mère de Philippine Lavrey joue de l’accordéon, ce qui titille l’oreille de la petite fille qui s’attelle au piano. Toute seule ! Si elle passe par les incontournables années de solfège, elle revient vite à ce qui lui convient le mieux : la liberté de l’autodidacte. A 13 ans, elle apprend la guitare et débute le chant. Ce n’est qu’après le bac, durant ses

études socio-culturelles en animations sociales que Philippine découvre la magie de la chanson française. En travaillant en maison de retraite, en voyant les visages des personnes âgées s’illuminer sur des morceaux traditionnels normands ou des ritournelles des années 50, la jeune femme de 20 ans se débarrasse de tous ses préjugés. « Un joli texte fait toujours son effet, peu importe l’époque », résume Philippine Lavrey… qui se lance dans l’écriture en français, tombant amoureuse de Michel Berger, Michel Delpech ou encore Alain Souchon, qu’elle reprend régulièrement sur les réseaux sociaux, avec un succès auquel elle ne s’attendait pas.

A 20 ans, elle s’installe à Paris et se produit dans des cafés-concerts et des open mics. Ses armes, elle les fait sur scène, accompagnée de sa guitare ou du piano, et gagne ses premiers petits cachets. Avec Théo Isambourg, rencontré dans un piano bar, ils forment un duo de reprises du corpus pop des années 70 et, repérés par une major, assurent la première partie de Patrick Fiori lors d’une grande tournée de Zéniths. Elle, qui se préparait à un monde de requins se retrouve face à la bienveillance et à la reconnaissance de ses pairs, conquis par son talent de conteuse musicale. Depuis 2018, Philippine Lavrey est même recrutée par l’équipe des Enfoirés, en tant que répétitrice. Elle devient plus consciente du métier d’artiste et saisit tous les enjeux de l’industrie de l’entertainment. « Quand on est artiste, il ne s’agit pas que de business, commente-t-elle. Il ne faut pas se perdre dans l’image, l’égo ou les réseaux sociaux.

Philippine Lavrey

BOBBIE

Parisienne pure souche, Bobbie n’en est pas moins la plus américaine des chanteuses françaises ! En droite ligne de Joni Mitchell et Dolly Parton, cette guitariste autodidacte balade sa Martin de 1947 au gré d’une Americana entre grandiloquence et nostalgie. Parfois appelé alt-country, c’est le genre musical américain par excellence, sans cliché, tout en honnêteté.
Marquée par la disparition de son père alors qu’elle n’était qu’une enfant, Bobbie fait ses premières armes de mélomane plongée dans sa collection de vinyles de blues et de jazz. Grâce à sa voix hors du temps, Bobbie est rapidement repérée par des compositeurs de haute volée et participe à l’enregistrement de plusieurs bandes-originales de films. Elle collabore ainsi avec Michael Stevens (Gran Torino, Invictus, Mystic River) pour « La Variabile umana » en 2013, puis est choisie par James Newton
Howard (Batman Begins, Le Sixième sens) pour reprendre un morceau de la B.O de Hunger Games sur la scène de la Salle Pleyel en 2017. En 2019, elle coécrit deux morceaux pour le premier long-métrage de Caroline Fourest, « Soeurs d’armes », avec Mathieu Lamboley (Arsène Lupin, Minuscule). En 2022, elle collabore avec Stéphane Moucha sur la série télévisée de France 2 « Les petits meurtres d’Agatha Christie » et avec Philippe Kelly sur le long-métrage d’Olivier Baroux, « Menteur ».

C’est au printemps 2019 que la jeune femme enregistre son premier EP, « An Elegy For », accompagnée par les musiciens de Lou Doillon et Étienne Daho et produit par Sébastien Gohier, ingénieur du son de renom (Louis Chédid, -M-, Michel Legrand).
C’est après cette sortie que Bobbie est repérée par l’auteurcompositeur et interprète kenyan J.S. Ondara, qui lui propose d’assurer ses premières parties en France fin 2019. Profitant de la crise sanitaire pour écrire plusieurs morceaux, elle sort plusieurs singles en 2021 «Lost Arcadia», «Solace» and «Old mountain music».
En juillet 2022, elle fait partie de la programmation officielle des Francofolies de la Rochelle.Elle ouvre également en début d’année pour l’artiste Jean-Baptiste Guégan à l’Accor Arena Bercy et au Zénith de Nantes, et participe à l’émission Basique.

Son premier album est prévu pour le début d’année 2023.

Bobbie